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Comment définir la dépendance (ou perte d’autonomie) ?
L’article 2 de la loi du 24 janvier 1997 définit la dépendance de la façon suivante : « l’état de la personne qui, nonobstant les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’être aidée pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière ».
La dépendance correspond donc à l’incapacité partielle ou totale d’effectuer les actes de la vie quotidienne (AVQ) sans aide extérieure (se laver, s’habiller, se nourrir, etc.). Ce trouble entraîne des effets concrets au quotidien et nécessite de faire appel à des aides extérieures, voire contraindre le senior à résider en EHPAD.
Quels sont les trois types de dépendance ?
Il existe trois niveaux de dépendance. Ils sont évalués par la grille AGGIR (Autonomie gérontologie groupes iso-ressources), mais aussi par la grille des Activités élémentaires de la vie quotidienne.
La dépendance légère
Elle concerne une personne capable d’effectuer la plupart des actes quotidiens, mais qui a toutefois besoin d’une aide ponctuelle, par exemple pour la toilette ou la préparation des repas.
La dépendance partielle
Cette fois, il s’agit d’une personne qui n’est plus en mesure d’effectuer de nombreux actes de la vie quotidienne. Il lui faut de l’aide, par exemple pour le transfert du lit à un fauteuil).
La dépendance totale
La personne totalement dépendante ne peut effectuer aucun acte du quotidien seule. Elle a besoin d’une présence continue.
Comment évaluer la perte d’autonomie ?
Pour cela, les médecins utilisent la grille AGGIR et la grille des AVQ.
La grille AGGIR sert à évaluer la dépendance et compte 17 rubriques, dites des « variables ». Il existe 10 variables discriminantes et 7 variables illustratives. Les médecins déterminent pour chaque variable si le patient peut agir seul, partiellement ou uniquement avec assistance.
La grille des AVQ s’appuie sur 6 actes quotidiens :
- toilette ;
- habillage ;
- alimentation ;
- continence ;
- déplacements à l’intérieur du logement ;
- transfert.
Quelles sont les principales causes de la dépendance ?
La dépendance physique est l’une des conséquences du vieillissement. Le terme de dépendance psychique s’applique lorsque les fonctions cognitives sont altérées. Par exemple, si le cerveau ne peut plus résoudre de problématiques quotidiennes.
Bon à savoir : Il ne faut pas confondre la dépendance psychique liée à l’âge et la dépendance psychique conséquence d’une addiction à des substances telles que l’alcool, le tabac, les drogues ou les jeux. La consommation de ces substances nocives entraîne une dépendance qui se soigne. Malheureusement, la personne dépendante en raison de son âge verra son état de santé se dégrader au fil des années, sans autres solutions que des aides pour conserver le maximum d’autonomie et rester à domicile.
Le risque de perdre en autonomie en vieillissant est assez élevé. Les premiers symptômes prennent la forme de troubles physiques : difficulté à se déplacer, à garder l’équilibre, à réaliser une activité habituelle, etc.
Mais la dépendance peut aussi toucher des personnes plus jeunes suite à un problème de santé : après une maladie grave ou un accident vasculaire cérébral (AVC) certaines personnes perdent en autonomie.
Enfin, la perte d’autonomie résulte aussi parfois d’un accident.
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Quelles aides financières pour une personne dépendante ?
Des aides de l’État permettent d’accompagner une personne dépendante :
- l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ;
- l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ;
- l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) ;
- les aides sociales aux personnes âgées.
En parallèle, souscrire une assurance dépendance vient pallier financièrement la perte d’autonomie. L’assurance dépendance permet d’obtenir des aides, suite à un problème de santé, un accident, un handicap ou simplement une perte d’autonomie liée à la vieillesse. Ce capital sert ainsi à aménager le logement ou bénéficier d’une rente viagère selon le contrat d’assurance souscrit.
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En conclusion, la dépendance physique ou psychique (ou perte d’autonomie) constitue un défi majeur en France. La personne dépendante a besoin d’un accompagnement plus ou moins important selon son degré d’autonomie. Dans certains cas, les aides quotidiennes à domicile ne suffisent plus et il faut aller vivre dans un établissement spécialisé de type EHPAD.